La chargée des Droits humains et du Genre au Bureau du Programme commun des Nations unies contre le sida (Onusida) a évoqué l’importance et l’opportunité de la stratégie 90,90,90 avec de nombreux visiteurs, venus s’informer sur les activités de sa structure. C’était lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida.
L’ambiance était au rendez-vous ce 1 décembre 2016, au siège du Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (Pnmls), pris d’assaut par plusieurs partenaires œuvrant non seulement dans la lutte contre cette pandémie. C’est ainsi qu’à cette fête, on a vu des stands des sociétés de télécommunication et brassicoles et autres, érigés leur stand pour marquer d’une manière ou d’une autre leur implication dans l’éradication de cette maladie, devenue actuellement un réel problème de développement. Et le tout a gravité autour du thème international : « Levons la main ».
Au niveau national, ce thème est vite récupéré par les autorités et firmes pour accélérer la sensibilisation et la prévention contre le vih/sida. C’est ce qu’a dit Nathalie Marini, la chargée des Droits humains et du Genre à l’Onusida. «Nous avons d’abord été très honorés par la présence de la ministre des Affaires sociales sortante à cette matinée d’aujourd’hui pour la campagne, Levons la main, pour la sensibilisation au vih/sida. La campagne qui a été officiellement lancée par la ministre des Affaires sociales sortante, et nous avons été marqués par son discours fait à cette occasion ». C’était avant de préciser ceci : « L’Onusida en partenariat avec le Gouvernement est en train de lancer la campagne « Levons la main pour la prévention », parce que vaut mieux prévenir que guérir. Donc, nous allons accélérer la riposte au vih/sida à travers différentes activités, et différents processus, dont le dépistage volontaire. Parce que l’Onusida dans l’initiative de sa stratégie 90,90,90 veut qu’il y ait 90% de personnes puissent connaitre leur statut sérologique, et que 90 % de personnes qui seront déjà dépistées, 90% de personnes vivant avec le vih puissent recevoir les Arv. Et le 90% de personnes qui ont reçu les Arv, ne seront plus à mesure d’infecter d’autres personnes ».
La République démocratique du Congo s’est réjoui des avancées enregistrées dans la lutte contre le vih/sida. Cependant, avait indiqué lors du lancement de cette campagne, la ministre congolaise des Affaires sociale, Mme. Gbebalese Kande, que tout le monde doit s’impliquer.
Yassa