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L’Ue qualifie la situation politique en Rdc de haut risque

À la veille de l’échéance constitutionnelle du 19 décembre, l’absence d’accord persistant entre les acteurs politiques dans le cadre de la médiation de la Conférence épiscopale du Congo (CENCO), malgré tous les efforts déployés par les évêques, ouvre une période à haut risque. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’Ue, publié aujourd’hui. L’Union […]

À la veille de l’échéance constitutionnelle du 19 décembre, l’absence d’accord persistant entre les acteurs politiques dans le cadre de la médiation de la Conférence épiscopale du Congo (CENCO), malgré tous les efforts déployés par les évêques, ouvre une période à haut risque. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’Ue, publié aujourd’hui.

L’Union européenne soutient la poursuite des efforts de la CENCO.  Elle en appelle au sens de responsabilité de tous afin d’atteindre un accord qui reste à portée de main. Elle demande en particulier au gouvernement de consentir rapidement aux mesures de confiance et de décrispation demandées aussi par les Chefs d’Etat de la région à Luanda le 26 octobre dernier. Tous les acteurs doivent accepter les compromis nécessaires en vue d’aboutir à un accord inclusif, pour permettre, dans  les plus brefs délais, la tenue d’élections transparentes et crédibles.

L’UE encourage l’ONU, l’Union Africaine et les pays de la région à continuer à œuvrer pour que la RDC puisse s’engager dans une transition pacifique et démocratique en ligne avec la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. L’UE reste disposée à accompagner ce processus. Comme indiqué dans sa déclaration du 12 décembre, l’absence d’un accord qui donnera la légitimité indispensable à l’autorité de transition, affectera les relations de l’Union européenne avec la RDC.

En ce moment, plus que jamais, l’UE appelle les autorités de la RDC à assurer le stricte respect des libertés fondamentales, de faire preuve de la plus grande retenue et s’abstenir de tout usage disproportionné de la force dans leur réaction aux manifestations. Les acteurs  de l’opposition et de la société civile doivent se montrer responsables en assurant le caractère pacifique de leurs actions. L’UE a démontré sa ferme intention de sanctionner ceux qui sont responsables de graves violations des droits de l’Homme, incitent à la violence ou qui feraient obstacle à une sortie de crise consensuelle, pacifique et respectueuse de l’aspiration du peuple congolais à élire ses représentants.

Enfin, l’UE rappelle la responsabilité des autorités congolaises à assurer la sécurité des ressortissants étrangers sur son territoire.

Kinshasatimes

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