Les délégués aux discutions sur l’arrangement particulier n’ont pas connu d’avancée à la sortie des concertations d’hier, mercredi soir. Malgré cette fin de journée peu rassurante, une issue à court terme reste possible. «Il y a une bonne ambiance, les discussions avancent lentement mais sûrement», à en croire un délégué de la majorité présidentielle.
Les points de divergences persistent encore sur le mode de désignation du prochain chef du gouvernement et sur la répartition des portefeuilles ministériels entre composantes prenant part aux négociations, surtout sur ceux considérés comme «régaliens».
La MP qui voudrait que le Rassemblement présente au Chef de l’Etat cinq candidats parmi lesquels il nommera un, se heurte à un non catégorique de la plate-forme de l’opposition menée par Etienne Tshisekedi qui, s’appuyant sur le texte de l’accord insiste qu’elle présentera un premier ministre qui sera nommé, ils ne sont pas prêt à céder sur ce point qui divise encore.
«Nous ne sommes pas pressés. L’avenir d’une nation, le chemin d’un peuple on ne le construit pas dans la précipitation mais avec assurance et dignité, afin de le conduire vers des valeurs sûres», insiste pour sa part Joseph Olenga Nkoy.
Mais le temps presse pourtant si on s’en tient à la limite fixée par les évêques catholiques, modérateurs de ces négociations entre majorité, opposition et société civile. Les prêtres de la Cenco s’envoleront pour la Suisse à la fin de cette semaine pour une mission apostolique.
Des concertations informelles se sont poursuivies dans la soirée de ce mercredi pour essayer d’aplanir les divergences. Les chefs de file de chaque composante se retrouveront aujourd’hui à 14 heures autour des évêques avant la plénière qui aura lieu deux heures plus tard.
Mbala