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Tshivis Tshivuadi (JED) : «Le rôle des médias n’est pas de mettre de l’huile sur le feu mais d’éclairer les consciences et les intelligences»

L’organisation de défense de la liberté de la presse Journalistes en danger (JED) a appelé ce mardi 31 janvier les hommes et femmes des médias à la responsabilité. C’était à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux qui a eu lieu à Kinshasa et réuni plusieurs acteurs des medias de la RDC mais aussi les […]

L’organisation de défense de la liberté de la presse Journalistes en danger (JED) a appelé ce mardi 31 janvier les hommes et femmes des médias à la responsabilité. C’était à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux qui a eu lieu à Kinshasa et réuni plusieurs acteurs des medias de la RDC mais aussi les différents partenaires de cette institution.

«Nous saluons ici tous ceux qui nous sont d’un appui inestimable pour que nous continuons à tenir le cap sur les eaux tumultueuses d’une transition politique qui s’annonce chaotique», a dit en introduction Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de cette organisation.

Le numéro un de JED a indiqué qu’à la différence des autres années, cette cérémonie d’échange des vœux méritait d’être saisie pour lancer un message à la presse au vu de son rôle durant toute cette année 2017, qui est électorale.

«Nous voulions pour cette année 2017 lancer un appel à la mobilisation général de tous les fonctionnaires des medias congolais face à leurs responsabilités et aux enjeux de l’heure dans notre pays. Il s’agit bien des enjeux politiques qui tournent au tour de la passation de pouvoir et disons-le clairement de l’alternance au pouvoir», a-t-il lancé.

Le JED à travers son secrétaire général a interpellé les médias indiquant qu’ils ont une responsabilité majeure, celle de permettre à ce que les élections à venir se déroulent dans la transparence et dans un climat apaisé.

«Ce n’est pas le rôle des médias de mettre de l’huile sur le feu mais ils doivent éclairer les consciences et les intelligences en donnant les informations utiles à la connaissance et au débat démocratique», a martelé Tshivis Tshivuadi précisant que la presse ne devrait pas rester passive face aux antivaleurs, et qu’elle doit dénoncer les magouilles et les dysfonctionnements éventuelles durant cette année.

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