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Violences dans les Kasaï : la milice Kwamina Nsapu cause entre 30 et 50 victimes

Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD, Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MONUSCO, exprime sa vive préoccupation sur les violentes atrocités commises dans les Kasaï par les miliciens Kwamina Nsapu tout en reprouvant l’usage disproportionné de la force dans la réaction des […]

Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD, Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MONUSCO, exprime sa vive préoccupation sur les violentes atrocités commises dans les Kasaï par les miliciens Kwamina Nsapu tout en reprouvant l’usage disproportionné de la force dans la réaction des forces de l’ordre.

Selon des rapports non encore confirmés, depuis le 9 février 2017, les affrontements entre la milice et les forces de sécurité dans la région de Tshimbulu (à 160 km au sud-est de Kananga) auraient fait entre 30 et 50 morts de part et d’autre. Le chef de la MONUSCO a condamné le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, l’attaque de cibles représentant les symboles et institutions de l’autorité de l’Etat ainsi que l’utilisation disproportionnée de la force par les Forces Armées de la république Démocratique du Congo (FARDC) dans leur réaction.

Le diplomate onusien indique que la MONUSCO se tient prête à accorder son appui pour mener des investigations crédibles afin d’établir les responsabilités.

Il exprime sa compassion pour les personnes décédées ou blessées et lance un appel à toutes les forces de sécurité congolaises à agir en respectant les normes établies sur le plan national et international dans l’utilisation de la force en pareille circonstance.

Depuis le déclenchement de cette crise il y a de cela 6 mois, la MONUSCO s’est efforcée à soutenir les autorités congolaises et a fait face efficacement à la situation en agissant à différents niveaux. Elle a par ailleurs renforcé la présence de son personnel civil et en uniforme dans la région. Elle a appuyé plusieurs missions de l’Équipe mobile d’évaluation dans la région (Tshikapa, Dibaya, Bunkode, Tshimbulu, Luiza) pour prévenir dans la mesure du possible les violations des droits de l’Homme, mener des enquêtes sur ce sujet et rassembler des preuves de ces violations, conformément à son mandat, conclut le communiqué.

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