Dans sa conférence de presse hebdomadaire tenue ce mercredi 15 février, la Mission de l’organisation des Nations unies en République démocratique du Congo a jugé la situation sécuritaire sous contrôle, malgré la relativité du calme avec les tensions suscitées par les adeptes Kamwina Nsapu au Kasaï et ceux de Bundu dia Kongo à Kinshasa.
Selon la Monusco, des accrochages ont été signalés le 13 février entre miliciens et les éléments de l’armée à Tshimbulu, 120 kilomètres au sud de Kananga dans la province du Kasaï central. Contrairement à tous les chiffres avancés par différents médias, les nations unis rapportent un bilan provisoire de treize miliciens tués, bilan qui du reste est à vérifier selon elles.
Pour ce qui est des affrontements entre éléments de la police nationale congolaise (PNC) et les partisans du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, la Monusco appelle les parties au dialogue.
Une mission mobile est actuellement déployée dans le Kasaï où sévit des agitations depuis un certain temps. Le travail de cette mission est d’évaluer la situation, en vue de prévenir «dans la mesure du possible» les violations des droits de l’homme.