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Cinq ans de servitude pénale contre JC. Muyambo en dépit de son blanchissement

Le ministère public a requis 5 ans de servitude pénale principale et une amande 2.000.000 FC contre le bâtonnier, Jean-Claude Muyambo pour rétention illicite des documents des immeubles sis au croisement des avenues Moero et Adoula dans la commune de Lubumbashi. C’est à cette proposition que l’audience de ce lundi, tenue à la prison centrale […]

Le ministère public a requis 5 ans de servitude pénale principale et une amande 2.000.000 FC contre le bâtonnier, Jean-Claude Muyambo pour rétention illicite des documents des immeubles sis au croisement des avenues Moero et Adoula dans la commune de Lubumbashi. C’est à cette proposition que l’audience de ce lundi, tenue à la prison centrale de Makala devant le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, a fermé ses portes.

Alors que l’homme venait d’être blanchi, de la tête aux orteils par un témoignage éloquent de la part du professeur Cituka, invité à comparaître au regard des griefs reprochés au bâtonnier, à savoir : les menaces de mort et abus de confiance à l’encontre de l’homme d’affaire Grec M. Stoupis, le feuilleton est encore loin de se terminer.

Publiquement, ce professeur va déclarer être propriétaire des immeubles à conflit, localisés au croisement des avenues Moero et Adoula à Lubumbashi dans l’ex province du Katanga.

Dans son témoignage, il déclare ceci :

« c’est le 14 novembre 1979 que le Ministre des Affaires foncières a déclaré ces immeubles des biens sans maître ». C’est ainsi que lui (professeur) sera intéressé à l’affaire et acquit ces immeubles à travers le certificat d’enregistrement obtenu en octobre 1980. « Ce qui est vérifiable », souligne-t-il, par la lettre du Procureur général de la République, dont les termes de référence ont été lus publiquement, avant d’être confirmé propriétaire.

Le feuilleton continue et l’opinion s’interroge sur le bien fondé de cette proposition du tribunal, alors que les immeubles à problème, ont été récupérés et n’ont pas été vendus par l’incriminé d’aujourd’hui.

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