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NGIRI-NGIRI : ‘‘Wenze ya Bayaka’’ : les vendeurs déplorent l’arrêt brusque des travaux de réhabilitation

Lieu des négoces de référence à Ngiri-Ngiri, implanté entre les avenues Mokoto et Lokelenge, et situé de part et d’autre de l’avenue Assossa, ‘‘Wenze ya Bayaka’’ est reconnu pour la vente d’outils métalliques. En pleine réhabilitation depuis l’année dernière, ce marché a connu un brusque arrêt des travaux qui révoltent aujourd’hui plusieurs marchands opérant sur […]

Lieu des négoces de référence à Ngiri-Ngiri, implanté entre les avenues Mokoto et Lokelenge, et situé de part et d’autre de l’avenue Assossa, ‘‘Wenze ya Bayaka’’ est reconnu pour la vente d’outils métalliques. En pleine réhabilitation depuis l’année dernière, ce marché a connu un brusque arrêt des travaux qui révoltent aujourd’hui plusieurs marchands opérant sur le lieu.

Debout devant son étalage en ciment, Maman Lynda B. vend paisiblement ses épices (tomates, ails, muscades, céleris…) dans un environnement propre. Autour d’elles, plusieurs autres marchandes, agrippées devant leurs étalages en ciment, s’affairent à héler les clients qui cherchent à s’approvisionner en épices, en légumes, en poissons fumés, salés et frais.

«Nous sommes contentes de voir que nos autorités nous ont enfin doté de pavillons en ciment fraichement construits, se réjouit Maman Lynda B. Depuis que ces travaux de réhabilitation ont été amorcés, nous travaillons dans de bonnes conditions et sommes à l’abri des intempéries dans un environnement que nous pouvons bien entretenir».

«Mais, la satisfaction n’est pas totale pour tous les vendeurs qui opèrent dans ce marché, nous explique cette dame, la cinquantaine révolue. Ceux dont les étalages – encore en bois – n’ont pas été réhabilités ne cessent de maugréer. Ils sont furieux de voir que les travaux de réhabilitation se sont brusquement interrompus, alors que tous les pavillons n’avaient pas été retapés. Ils sont dès lors contraints de continuer à vendre sur de vieux étalages en bois, exposés aux insectes et aux intempéries. Par ailleurs, leurs étals sont encore recouverts des tôles rouillées, alors que les commerçants qui œuvrent dans les pavillons réhabilités bénéficient déjà d’une toiture solide en ciment».

Au ‘‘wenze ya Bayaka’’, la ferraille fait la loi

En serpentant les couloirs de ‘‘Wenze ya Bayaka’’, les visiteurs ont le loisir de marchander des vivres, des produits de friperies, des triplex, des chevrons…et surtout des outils métalliques. Dans ce marché, la ferraille fait la loi. On y vend principalement des ustensiles de quincaillerie, des pièces de rechange pour véhicules, des clefs de roue, des barres de fer destinées généralement à la construction des bâtisses…

«Dans ce marché, ce sont plus les vendeurs des outils métalliques et des bois de construction qui écoulent rapidement et en grande quantité leurs marchandises. C’est curieusement leurs pavillons qui n’ont pas encore été réhabilités. Par contre, les vendeuses des produits alimentaires, qui opèrent désormais dans des pavillons érigés en matériaux durables, attirent moins des consommateurs par rapport aux autres petits marchés environnants», nous explique un client trouvé en train de sillonner les pavillons du marché.

«Par ailleurs, précise notre interlocuteur, ‘‘Wenze ya Bayaka’’ est parmi les rares marchés de Kinshasa qui n’a pas un ‘‘wenze ya bitula’’. Un petit marché ne fonctionnant qu’à la tombée du soleil et où les marchands vendent au rabais leurs produits alimentaires. Comme ce système n’est pas d’application ici, la plupart d’habitants des environs préfèrent se déverser sur les petits marchés des alentours où les prix des denrées alimentaires sont de loin plus bas».

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