La grande avenue Université qui mène jusqu’à l’Université de Kinshasa (Unikin) en traversant les communes de Kalamu, Ngaba et Makala, est depuis plusieurs mois impraticable, présentant des nids de poules, qui rendent ainsi la circulation des véhicules, motocyclistes difficile. Le drame, c’est plus au niveau des arrêts Bongolo et Mopulu vers le rond point Ngaba.
« La route n’est plus en bon état, regarde là-où les véhicules stationnent, très loin pour éviter ce grand trou créé en plein route. Ce qui oblige les automobilistes à sortit de la voie pour dévier ce trou, rempli des eaux de pluie », a déploré un habitant de Mopulu, qui a requis l’anonymat, rencontré vers Mopulu, à côté d’une petite montagne d’immondices, qui se crée au vu et au su de tout le monde.
Visiblement au niveau de l’avenue Mopulu, la grande avenue Université, qui était un raccourci pour les habitants des quartiers Yolo et Mombele et même deLemba pour se rendre au Rond Point Ngaba ou encore pour atteindre l’Université de Kinshasa, est complètement détériorée et exige des grands travaux de réhabilitation.
Des grands trous sur la chaussée, dépourvue des caniveaux, se présentent à chaque deux mètres. Ce qui fait que la plupart de taximen venant de Rond Ngaba pour la place Victoire ou Grand marché, ont carrément abandonné cette voie. Ils sont obligés pour le moment de contourner vers By-Pass à Lemba pour effectuer leurs courses.
Même les motocyclistes, communément appelés les Wewa, se butent à la même difficulté. Des nids de poules que l’on trouve partout sur la chaussée, les obligent à sortir du macadam pour se créer de l’espace à côté des piétons.
L’état de délabrement très avancé de l’avenue est à la base de plusieurs embouteillages, qui se créent inutilement avec les taximen des mini-bus (207) et motocyclistes.
« Notre souci est qu’on arrange cette route. Les autorités doivent trouver une solution pour que cette route soit réhabilitée. Ce n’est pas normal ce qui se passe. La grande route Université est en train de disparaitre », a déploré un chauffeur d’un minibus de marque Mercedes-Benz (207).
Actuellement, poursuit-t-il, pour aller à Victoire, il faut passer par Limete, puis Yolo Medical. « Ce qui est inadmissible. On souffre beaucoup, et avec cette situation. La seule route qui nous reste, c’est celle de Limete et nous ici nous avons du mal à faire notre travail convenablement ».
Dans certains endroits de l’avenue Université, aux heures avancées, les inciviques se déploient et profitent de l’obscurité, qui est reine dans ce coin de la capitale, pour commettre leurs forfaits. Ce qui interpeller l’autorité urbaine. Car, cette route est d’une grande importance. Elle est la plus grande qui mène sur le Campus de Kinshasa.
Joel Ndongala, stagiaire
