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MONUSCO : 40 cas de violations des droits de l’enfant enregistré en 8 jours

La section protection de l’Enfant de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo( Monusco) a enregistré 40 cas de violations des droits de l’enfant la semaine allant du 29 mai au 5 juin 2017 dans le contexte des conflits armés dans le pays en général et dans […]

La section protection de l’Enfant de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo( Monusco) a enregistré 40 cas de violations des droits de l’enfant la semaine allant du 29 mai au 5 juin 2017 dans le contexte des conflits armés dans le pays en général et dans le Nord Kivu en particulier. Cela a été dit ce mercredi 7 juin lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco.

Selon la Monusco, ces violations qu’elle attribue aux groupes armés Nyatura, FDLR FOCA, Mayi-Mayi Charles, FRPI, Mayi-Mayi Mazembe, Rahiya Mutomboki, Rahiya Mutomboki Kimba, Mayi-Mayi Corps du Christ, M23, APCLS/FDC et la milice Kamuina Nsapu concernent le recrutement et l’utilisation d’enfants comme combattants, l’enlèvement, les violences sexuelles ainsi que les attaques contre les écoles et les hôpitaux.

« La Section Protection de l’Enfant a documenté 28 cas de recrutement et d’utilisation d’enfants par des groupes armés et Kamuina Nsapu. Près de la moitié des cas recensés impliquent des enfants de moins de 15 ans. Cela constitue un crime de guerre au regard des dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale » a souligné Charles Bambara, Porte-parole de la Monusco

Suite à ces violences la Section Protection de l’enfant de la Monusco a exhorté les groupes armés à se conformer aux dispositions juridiques nationales et internationales qui interdisent le recrutement et l’utilisation des enfants, et à libérer sans délais les enfants qui se trouvent encore dans leur rang.

« En outre, la Section dénonce énergiquement les attaques d’écoles et d’hôpitaux, y compris celles qui ciblent directement le personnel scolaire et médical et invite les autorités gouvernementales compétentes à faire la lumière sur ce crime de sorte que les coupables ne restent pas impunis ».

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