L’évaluation du processus électoral en République démocratique du Congo a été seul et unique point débattu au cours du Conseil des ministres de ce vendredi, tenu sous la houlette du chef de l’Etat,Joseph Kabila Kabange.
Le président de la Commission électoral national indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, invité spécial de ce Conseil, a informé l’assistance, sur la situation actuelle de ce défi électoral que le Gouvernement Bruno Tshibala et toute la nation devra relever d’ici là.
Abordant le premier point relatif à l’identification et enrôlement des électeurs, l’hôte du jour a fait savoir que 13 provinces sur les 26 que compte la RDC ont d’ores et déjà clôturé l’opération de révision du fichier électoral. Soit le Nord-Ubangi, l’Equateur, le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, l’Ituri, le Lualaba, le Maniema, la
Mongala, le Nord-Kivu, le Sud-Ubangi, le Tanganyika et la Tshuapa.
Cependant, dans 10 provinces, l’opération d’enrôlement est en cours, soit le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, le Kasaï-Oriental, Kinshasa, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Mai-Ndombe, Sankuru et Tshopo, alors que dans les deux provinces, le Kasaï-Central et le Kasaï ainsi que dans les territoires de Kamiji et Luilu dans la province de la
Lomami, l’opération d’enrôlement des électeurs est encore attendue.
« A la date du 7 juin 2017, la CENI a atteint le cap de 26.000.000 d’électeurs enregistrés, soit 63,4% des électeurs attendus dont le nombre a été estimé à 41.135.072 », a indiqué le président de la Ceni.
Le deuxième point était relatif aux défis et contraintes. Ici, le patron de la Centrale électorale a fait savoir ceci :
« Les défis légaux relatifs à l’adoption et la promulgation de la Loi des Finances, de la Loi électorale, de la Loi organique portant création et organisation du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et de la Loi portant répartition des sièges (laquelle ne pourra intervenir qu’à la fin des opérations d’identification et
d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire national) ».
Aussi, les défis logistiques et technico-opérationnels, ainsi que sécuritaire au regard des trois scrutins combinés tels que convenu dans l’accord du 31 décembre 2016.
« Le défi financier subséquent est à la hauteur de toutes ces tâches », a rassuré le président de la Ceni, avant de présenter le budget global des opérations électorales (de la révision du fichier électoral jusqu’à l’organisation de tous les 11 scrutins) pendant trois ans – 2016, 2017 et 2018 – estimé à 1.332.621.709,50 USD.