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Le CICR appelle à la libération sans conditions de ses deux agents enlevés

Le Comité international de la Croix-rouge (Cicr) appelle à la libération de ses deux agents enlevés depuis le mercredi 7 juin dans la matinée entre Kirumba et Beni, dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. D’après un communiqué du Cicr, parvenu à KINSHASATIMES.CD, ces agents faisaient partie d’un convoi […]

Le Comité international de la Croix-rouge (Cicr) appelle à la libération de ses deux agents enlevés depuis le mercredi 7 juin dans la matinée entre Kirumba et Beni, dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

D’après un communiqué du Cicr, parvenu à KINSHASATIMES.CD, ces agents faisaient partie d’un convoi pris à partie par des hommes armés, alors qu’il circulait dans la région dans le cadre d’une mission d’assistance humanitaire.

« Nous déplorons vivement cet enlèvement et mettons tout en œuvre pour que nos collègues puissent retrouver leurs familles le plus rapidement possible », déplore Christine Cipolla, cheffe de la délégation du CICR dans le pays.

Selon elle Ce « grave incident » pourrait affecter de manière durable toutes les activités du CIRC ddans le Sud-Lubero ».

« De tels actes constituent en effet une atteinte à la sécurité des acteurs humanitaires et pénalisent avant tout des populations déjà durement touchées, les privant ainsi de l’assistance dont elles ont désespérément besoin », déplore Mme Cipolla.

« Nous lançons un appel aux ravisseurs afin qu’ils libèrent immédiatement nos collègues, sains et saufs, et facilitent leur retour ».

Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge travaillent afin d’aider les populations locales et sont protégés par le droit international humanitaire. Une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité avait ainsi commencé dans les villages de Kamandi-Gite et Kikuvo et a du être interrompue à cause cet incident de sécurité.

Cette assistance était en faveur de 5,000 familles qui ont dû fuir leurs foyers au début de cette année en raison des combats, ainsi que pour la population résidente qui les ont accueillies. Par ailleurs, cet incident risque de remettre en cause, parmi d’autres activités, notre programme de soutien à l’hôpital de Kayna.

Tous les déplacements du CICR prévus dans le Nord-Kivu ont été
suspendus jusqu’à nouvel ordre.

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