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Exetat : La session de rattrapage se déroule ce mardi dans l’espace Kasaï

Les finalistes de l’espace Kasai de la 51ème session des examens d’état ont débuté leur session de rattrapage ce mardi 18 Juillet 2017. Cette session de rattrapage se tiendra  dans les quatre provinces de l’espace Kasaï. Il s’agit de Lomami, Kasaï Central,  Kasaï Oriental et Kasaï. Retardée à cause de l’insécurité dans la région, ces […]

Les finalistes de l’espace Kasai de la 51ème session des examens d’état ont débuté leur session de rattrapage ce mardi 18 Juillet 2017. Cette session de rattrapage se tiendra  dans les quatre provinces de l’espace Kasaï. Il s’agit de Lomami, Kasaï Central,  Kasaï Oriental et Kasaï.

Retardée à cause de l’insécurité dans la région, ces épreuves sont rendues possibles avec l’intervention de l’armée nationale qui assure que les élèves finalistes pourront passer leurs examens en toute sécurité, sauf à la mission catholique de Yangala, en territoire de Luiza à cause du non déploiement des forces armées.

Plus de 22000 finalistes sont attendus pour cette épreuve dans 72 centres avec comme spécialité l’option  » latin-grec ».

Pour le commandant du secteur opérationnel des FARDC Grand Kasaï, le Général Marcellin Assumani Issa, les conditions de sécurité sont réunies pour le bon déroulement des épreuves partout où l’armée est déployée.

«  J’ai discuté longuement avec le gouverneur du Kasaï Central et j’ai appelé dans les autres provinces concernant le déroulement des examens d’état. Là où il n’y a pas encore les militaires, j’ai déconseillé qu’on ouvre les centres de passation de ces épreuves tel qu’à Yangala. Mais ailleurs où les militaires et les policiers sont déjà déployés, c’est comme pour les épreuves de fin d’études primaires, les examens d’état vont se dérouler de la même manière. Le problème c’est donné le message à la population de ne pas avoir peur. Un seul individu qui passe dans un centre peut terroriser tout le monde. Et pourtant, on peut le neutraliser facilement même avec nos mains. J’ai vu dans certains villages, ils ont arrêté les miliciens et les ont rendus à nos forces. Il faut enlever la peur, il suffit que quelqu’un arrive ici et qu’il crie: “Miliciens!”, c’est tout le monde qui sera en débandade », a-t-il tenu à rassurer.

Lancées le 19 juin dans les autres parties du pays, les épreuves des examens d’Etat ont été retardés dans le Grand Kasaï pour raison d’insécurité.

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