S’ils sont restés le premier jour, ce mardi 8 août chez eux pour observer la journée ville morte, difficile pour les kinois de tenir un deuxième jour d’inactivité, de suite, comme a appelé le Rassemblement de l’opposition. C’est le constat que l’on peut faire ce mercredi. Plus les heures passent, plus la vie reprend son cours normal dans la capitale congolaise.
Avec l’ouverture des magasins, le transport en commun plus visible, petits commerces en marche… Tout laisse entendre que ce mercredi ne sera pas semblable à la veille où à la même heure on pouvait voir une ville lugubre et vide.
La situation économique actuelle du pays ne permet pas aux kinois de rester sans vaquer à leurs occupations deux journées consécutives. « C’est depuis le lundi que les activités tournent au ralenti avec la panique semée par l’incursion des adeptes présumés Bundu Dia Mayala dans la ville. Très peu de familles kinoises ont des moyens de se procurer des vivres en réserve pour survivre durant trois jours sans sortir », avance un analyste économique.
Si les activités économiques reprennent en général leur rythme quasi normal, les compagnies de télécommunication, elles n’ont pas encore reçu le quitus de l’autorité de régulation pour rétablir complètement l’accès à la connexion internet bloquée partiellement depuis le 7 août. Une situation qui ne passera pas sans causer quelques pertes dans les recettes des fournisseurs d’accès internet ces deux derniers jours.