Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 13 septembre 2017 à
Kinshasa, la Monusco a donné sa position au sujet des voix discordantes qui se sont élevée ces dernières semaines sur le soutien de la tenue d’un référendum constitutionnel tel qu’appuyée par une frange de la Majorité présidentielle, thèse rejetée catégoriquement par une frange des jeunes de l’opposition qui se sont dores et déjà constitué en « Front contre le Référendum ».
Selon la porte-parole a.i de la mission onusienne en République démocratique du Congo, Fabienne Pompey, la mission de la Monusco en tant que partenaire de la RD Congo est celle de soutenir la mise en œuvre «de bonne foi» et de manière «complète» l’accord de la Saint Sylvestre signé le 31 décembre 2016 sous l’égide des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Elle a appuyé cette position sur l’article deux de ce texte adopté consensuellement par l’ensemble de la classe politique congolaise qui, malgré les dispositions de l’article cinq de la constitution en vigueur s’est engagé à n’entreprendre, ni soutenir une quelconque initiative de révision constitutionnelle.
«A ce jour c’est le seul accord entre majorité et opposition qui est valide, signé par d’autres parties prenantes également. Il ne prévoit pas de révision de constitution donc de référendum. Revenir sur cette décision prise de manière consensuelle serait un retour en arrière […] Nous restons donc sur la même ligne, nous attendons la publication
d’un calendrier et la mise en œuvre complète de cet accord», a dit Fabienne Pompey pour clore ce sujet.