La société civile congolaise de la RDC réagit déjà au rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en RDC dans le 12 mois précédents.
Contacté par KINSHASATIMES.CD, le président de la nouvelle société civile, Jonas Tshombela, a renvoyé la balle dans le camp des autorités congolaise qui selon lui doivent « montrer le contraire (de ce rapport). Au regard des choses qui se sont développées ces derniers mois sur l’ensemble de notre pays, il y a de quoi s’interroger sur l’efficacité des services de sécurité : l’armée et la police dans la protection des personnes et de leurs biens ainsi que leurs droits et libertés », pense-t-il.
Selon Jonas Tshombela, le refus de l’enquête internationale sur ce qui s’est passé dans le Kasaï est aussi une preuve du « problème sérieux des droits de l’homme (qui se pose) en RDC sur lequel les autorités sont appelées à s’expliquer devant de telles allégations ».
Le ralentissement aussi du processus électoral en RDC est délibéré, volontaire « qu’il est mis dans l’impasse à cause de l’absence de la volonté politique d’organiser les élections dans ce pays ». « Le calendrier n’est pas publié, les fonds ne sont pas non plus mobilisés », argue-t-il. « La CENI veut passer au vote électronique alors que le vote manuel utilisé en 2006 et 2011 n’a pas encore été maîtrisé et a laissé derrière lui des troubles post-électoraux », fait remarquer le président de la nouvelle société civile, Jonas Tshombela.