Médecins sans frontières annoncent la réduction de l’effectif de son personnel dans certains de ses projets à Goma dans la province du Nord-Kivu suite à la dégradation de la situation sécuritaire.
Le MSF se voit dans l’obligation de réduire l’effectif de son staff dans certains de ses projets dans la province du Nord-Kivu suite à la multiplication des attaques des hommes armés dont il est victime à cause de l’insécurité dans la région.
Les équipes des médecins sans frontières ont été victimes d’une nouvelle attaque d’hommes armes qui ont procéder à l’enlèvement des deux membres de cette organisation à Bambu en territoire de Rutshuru le 5 décembre dernier.
Cette attaque est intervenue au lendemain d’une incursion d’hommes armés dans la base des MSF à Mweso qui ont violenté et menacé le personnel avant de rempoter de l’argent et des équipements.
L’organisation avait également connu un braquage d’une de ses ambulances près de Rubaya toujours dans le Masisi quelques jours plutôt.
Dans un communiqué de presse publié le mardi 12 décembre 2017 à Goma, les MSF demandent le respect de sa mission et de son personnel dans la province du Nord-Kivu. Communiqué publié en réaction aux incidents sécuritaire récurrents contre son personnel.
Touts les acteurs présents dans la région et la communauté doivent peser de tout leur poids afin de prévenir ces attaques et trouver les responsables.
Les équipes des médecins sans frontières offrent des soins de santé primaire et secondaire gratuits aux hôpitaux et centres de santé dans la ville de Goma et dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru.