La RDC n’est plus qu’à quelques heures de la date de la deuxième décente dans la rue du Comité laïc de coordination en l’espace de 3 semaines, pour exiger l’application de l’accord du 31 décembre.
Entre le droit de manifester et le devoir de maintenir l’ordre public, les voix divergent.
Si l’Hôtel de ville de Kinshasa s’est déclaré incapable d’encadrer les manifestations de ce dimanche, une forme d’interdiction de ces dernières, l’ambassadeur du Canada en RDC et auprès de la République du Congo a ténu personnellement à rappeler que les rassemblement populaires sont un droit constitutionnel.
« Le Canada rappelle le droit constitutionnel des congolais de se réunir pacifiquement pour demander la mise en œuvre complète de l’accord du 31 décembre 2016, afin d’assurer des élections crédibles et apaisées le 23 décembre 2018 et permettre le premier transfert non-violent du pouvoir en RDC », écrit Nicolas Simard sur son compte twitter.
Même son de cloche quasiment à la MONUSCO qui a annoncé qu’elle va envoyer ses observateurs sur terrain ce dimanche 21 janvier à Kinshasa et dans différentes villes delà RDC « pour rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme lors de la marche convoquée par les laïcs catholiques ».