Le bras de fer entre la Police nationale congolaise et le Comité laïc de coordination a fait des victimes, principalement à Kinshasa. 2 personnes ont été tuées par « balles perdues respectivement dans les communes de Kintambo et de Lemba » à la suite des incidents survenus « bien après la marche des chrétiens », selon le porte-parole de la police nationale congolaise, le colonel Pierrot Mwanamputu qui a promis les éclaircissements sur ces décès après enquêtes en cours.
A part les décès, la Police nationale congolaise a également noté 9 blessés, tous policiers dont 2 grièvement. Le colonel Pierrot Mwanamputu est revenu sur les « 8 morts » de la marche du 31 décembre 2017 pour dire qu’ « il n’a été enregistré aucun décès lié à l’intervention des forces de l’ordre. La messe organisée par le diocèse de Kinshasa le 12 janvier, n’a cité aucun nom ni précisé un lieu de deuil ou d’enterrement de ces victimes ».
Mais le 21 janvier 2018, il y a bel et bien eu des morts par balles, tous des civiles et des blessés de deux côtés. Un peu plus que même qu’en compte la Police, selon la Mission onusienne en RDC, MONUSCO. « 6 personnes auraient été tuées, toutes à Kinshasa et qu’il y aurait également 57 blessés et plus de 111 arrestations dans tout le reste du territoire », affirme la porte-parole de la MONUSCO, Florence Marshal. Pour l’Union européenne, il y a eu 8 morts.
L’Association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ a dénombré d’abord 9 morts et à ce jour elle en est à 12 « après des corps sans vie retrouvés dans quelques communes de Kinshasa et provinces de la RDC » ACAJ a également enregistrés des arrestations sur toute l’étendue de la RDC, environ 300. Elle exige la libération des toutes ces manifestants.