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Faire partir Kabila « de force » lui permettra de briguer un nouveau mandat

Faisant le tour de l’actualité sociopolitique  en République démocratique du Congo, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito est revenu sur la question sur une éventuelle transition sans Joseph Kabila, tel que prôné par le Rassemblement de l’opposition aile Tshisekedi-Lumbi. D’après le secrétaire permanent en charge des questions électorales du Parti Lumumbiste Unifié (Palu), faire partir Joseph […]

Faisant le tour de l’actualité sociopolitique  en République démocratique du Congo, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito est revenu sur la question sur une éventuelle transition sans Joseph Kabila, tel que prôné par le Rassemblement de l’opposition aile Tshisekedi-Lumbi.

D’après le secrétaire permanent en charge des questions électorales du Parti Lumumbiste Unifié (Palu), faire partir Joseph Kabila n’est possible que par une démission volontaire de sa part, ou par la force. Quant à la première option, une procédure prévue par l’actuelle loi fondamentale devrait s’en suivre, avec une période de transition de 60 jours dirigée par le président du Sénat.

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Par contre, un départ de l’actuel chef de l’Etat «par la force», fera appel à l’instauration d’un  nouvel acte de transition, et par conséquent, l’actuelle constitution sera mise en veille, ce qui rendra M. kabila de nouveau éligible pour briguer un nouveau mandat.

«La Constitution actuelle, appelle le maintien de l’actuelle Loi fondamentale qui empêche Joseph Kabila de briguer un 3ème mandat. On ne peut pas réclamer l’application de l’Accord, qui maintient Kabila au pouvoir, et parler d’une transition sans Kabila. (…) Ceux qui soutiennent l’idée d’une «transition sans Kabila » veulent une période de transition qui sera régie par un Acte de transition, après lequel une nouvelle Constitution sera adoptée et celle-ci fera rebondir Joseph Kabila», a confié A. Muzito au JDC.

L’ancien chef du gouvernement pour qui «une transition sans Kabila égale Kabila après transition», affirme d’autre part que le calendrier électoral publié en novembre dernier par la Commission électorale demeure un projet tant que les contraintes liées à son application effectives ne seront pas balayées. Somme toute, sa famille politique affûte les armes pour se présenter aux scrutins attendus, à tous les niveaux. « En clair, notre parti présentera un candidat à l’élection présidentielle. »

 

 

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