« Pour ce qui est du quatrième objectif, la participation aux élections avec un candidat commun du G7 à la Présidence de la République, il s’avère que nous avons atteint des divergences difficiles à concilier, au point que notre participation effective au sein du G7 est affectée et qu’une méfiance s’est installée avec l’instauration des réunions sélectives », le député Dany Banza boude carrément la candidature à la prochaine présidentielle de Moïse Katumbi et retire son parti ACO du G7, comme il le signifie à son président Pierre Lumbi dans une lettre signée le 30 janvier.
Pour lui, l’avenir du Congo a rempli 3 objectifs sur 4 au sein du G7 (lutte pour le respect de la constitution du 18 février 2006, le nom recours au référendum pour les articles verrouillés et la publication du calendrier électoral garantissant la première alternance) et entend poursuivre celui de la candidature commune de l’opposition hors G7 mais dans le Rassemblement.
Cependant, le Rassemblement est une plateforme qui regroupe les coalitions des partis politiques de l’opposition et non les partis politiques solitaires.
La scission définitive entre Dany Banza et ses pairs issus de la Majorité présidentielle s’apercevait de loin depuis des mois, dès lors qu’il a figuré à la cérémonie de la signature de l’arrangement particulier, document qui définit la mise en oeuvre de l’accord de la Saint-Sylvestre, à l’Assemblée nationale, sous la co-présidence du président du Sénat Léon Kengo et de celui de la chambre basse Aubin Minaku. Une signature rejetée et décriée par sa plateforme le G7.
Peut-être, ce départ sur fond de divergence sur la candidature commune de l’opposition à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, va ramener à la surface le débat entre militants, cadres de l’UDPS et du G7 qui oppose depuis, Félix Tshisekedi à Moïse Katumbi.