Le général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) Charles Muhindo et le chef milicien Gédéon Kyungu ont été fichés « menace pour la paix, la stabilité et la sécurité de la République démocratique du Congo » par le conseil de sécurité des Nations unies dans une décision rendu publique le 1er février 2017.
Le général Muhindo Akili Mundos, commandant de l’opération Sukola I, est accusé par plusieurs ONG de droit de l’homme d’avoir instigué des tueries à Beni. Il été rappelé en 2015 à Kinshasa et relevé de ses fonctions.
Le chef de l’ex groupe Maï- Maï, Gédéon Kyungu Mutanga a commis des exactions dans plusieurs territoires de l’ex grand Katanga puis il s’est rendu en 2016 aux autorités. Il vit actuellement à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga.
Les sanctions adoptées ce 1er février sur la résolution 2360 de l’ONU vise également deux autres chefs miliciens Guidon Shimiray Mwissa, ancien officier de l’armée congolaise converti en cher milicien depuis 2014, qui dirige la Nduma défense du Congo-Rénové ; ainsi que Lucien Nzambamwita qui est un commandant d’une unité des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).