Dans la rubrique :

Les activités économiques paralysées à Mbuji-Mayi

Boutiques, magasins et étalages fermés. Les marchés municipaux de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental s’accommodent au cimetière car un silence de mort y règne depuis ce mardi 20 février 2018.Cette situation s’explique par la distribution, depuis dimanche dernier, des tracts appelant à deux journées ville morte, le mardi et le mercredi. Le tract précise que les […]

Boutiques, magasins et étalages fermés. Les marchés municipaux de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental s’accommodent au cimetière car un silence de mort y règne depuis ce mardi 20 février 2018.Cette situation s’explique par la distribution, depuis dimanche dernier, des tracts appelant à deux journées ville morte, le mardi et le mercredi.

Le tract précise que les deux journées ville morte constituent un signe de protestation contre l’opération de recouvrement forcé des taxes et impôts cédés à la province. Cette opération est  qualifiée de «banditisme fiscal» dans ce document non signé.

Pour sa part l’administrateur du grand marché de Bakwa Dianga, Romain Biaya Kalala, estime au micro de la Radio Okapi  qu’il y aurait eu derrière cette grève, une main invisible des politiciens. «Je ne comprends rien ! Les politiciens se sont infiltrés dans cette situation-là : ‘Oh, nous ne voulons pas la présence [du chef de division près le gouverneur], nous ne voulons pas ceci cela’», a-t-il déclaré.

les activités économiques tournées au ralenti à la suite des tracts qui circulent dans la ville justifie la peur qu’ont eu les commerçants d’étaler leurs marchandises. De ce fait, Romain Biaya Kalala encourage les vendeurs à regagner le marché : { c’est ne pas n’ importe qui qui  peut entrer au marché et commencé à saisir comme on est entrain de le dire, il n y a rien, on est là il n y a rien}

Plusieurs altercations entre tenanciers des commerces  et forces de l’ordre sont signalées depuis deux semaines à Mbuji-Mayi, dans le cadre de l’application, par la Direction générale des recettes du Kasaï-Oriental (DGRKOR), de la mesure controversée de recouvrement forcé des taxes et impôts tel que décidé par les autorités provinciales. Ces incidents s’accompagnent parfois des coups de feu, provoquant des tensions dans la ville.

 

Sur le même thème

Carnage du 30 août 2023 à Goma: plus d’un an après, Amnesty international exige...

Pendant que le dossier dans l’affaire carnage du 30 aout 2024 semblait être classé, l’organisation Amnesty international ne lâche pas cette affaire qualifiée d’une répression sanglante perpétrer à Goma par l’armée congolaise.

Le gouvernement trouve une formule pour assurer les fêtes de fin d’année

C’est à partir de ce mardi 10 décembre que les effets de ces accords seront constatés. Le gouvernement et les opérateurs économiques ont pris...

Félix Tshisekedi ouvre les états généraux des entreprises publiques 

Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a lancé, ce lundi au Centre financier de Kinshasa, les travaux des États généraux des...

Justice: les condamnés à mort dans l’affaire Nangaa et consorts se trouvant à Kinshasa...

La Haute Cour Militaire de la RDC a rendu son verdict ce jeudi 5 décembre, dans l’affaire opposant le ministère public à 26 membres de l’Alliance fleuve Congo (AFC), un mouvement insurrectionnel dirigé par Corneille Nangaa.

Révision constitutionnelle : enfin le MLC de Jean-Pierre Bemba dévoile sa décision sans appel

Plus d'hésitation sur la population de Jean-Pierre Bemba et le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) , son parti politique par rapport à l'épineuse question de la révision qui fait couler beaucoup d'encres et salives au pays.