Mardi 20 février, c’était un acte d’une « fausse décrispation », dénonce le Comité des familles des prisonniers de la RDC, CFPP-RDC. « Aucun prisonnier politique n’a été libéré, malgré l’engagement écrit ransmis en date du 16 février 2018 par le ministre de la justice et garde de sceaux a Mgr Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo », écrivent ces familles des prisonniers politiques congolais parmi lesquelles celles de Diomi Ndongala et de Jean-Claude Muyambo.
Au lieu de tenir la promesse faite de libérer les cas emblématiques consignés dans l’accord de la Saint-Sylvestre, Alexis Thambwe Mwamba a préféré libéré » des jeunes délinquants dits Kuluna », insiste le communiqué. « Plus grave, dans la liste de personnes relâchées, on pouvait lire les noms de trois personnes déjà évadées et un jeune mort de maladie dans cette même prison-mouroir qui est le CPRK », selon le CFPP.
Dans ce dossier, ces 37 familles de prisonniers politiques s’interrogent d’une part sur la constance et la volonté du gouvernement congolais à libérer leurs membres détenus et de l’autre, sur « les réels pouvoirs et compétences du Comité National de Suivi de l’Accord, CNSA, qui, depuis novembre 2017, a mis en place une commission ayant comme objectif accélérer la libération des prisonniers politiques ».
» Nous constatons que le CNSA reste aphone et non redevable par rapport à l’accomplissement de sa mission qui devrait être immédiatement finalisée », déduit le CFPP.