Le Front Commun pour le Congo réagi aux allégations de Jean-Marc Kabund, président a.i de l’UDPS accusant leur plateforme d’être à l’origine de la mort de 6 combattants qui seraient décédés à Kinshasa et Lubumbashi le 09 juillet lors de dernières manifestations de l’UDPS.
Dans une conférence des présidents des regroupements politiques jeudi 16 juillet pour traiter sur les marches du 09 et du 13 juillet, les leaders du FCC se lavent les mains de toutes accusations en indiquant que leur plateforme n’a participé ni de loin ni de près aux marches ni de l’UDPS ni de Lamuka.
“Le FCC qui n’est mêlé ni de près ni de loin aux déplorables excès signalés en ces circonstances, contrairement aux allégations du président a.i de l’UDPS sur son compte Twitter, a examiné lesdites allégations ainsi que l’impact de ces activités organisées en violation de l’État d’urgence sanitaire”, s’expriment les leaders des partis politiques pour démentir.
En outre , le FCC, plate-forme politique de son autorité morale Joseph Kabila demande à la justice de se saisir des dossiers de dérapages, violences, violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés, atteintes à la pudeur et les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et des éléments de la police, actes qu’il déplore, commis par les manifestants de l’UDPS lors des manifestations du 09 juillet. De ce fait, il souhaite que les enquêtes appropriées soient ouvertes afin de sanctionner les auteurs intellectuels et matériels de ces actes.
Ces accusations interviennent lors de la publication du bilan de sa marche, contrairement à celui de la police (2 morts et 35 blessés), l’UDPS fait état de 6 morts dont 3 par balles et 3 autres par machettes ainsi que 6 de ses membres portés disparus, tout, selon elle, orchestré par le FCC.