« La souffrance infligée aux habitants de Tshangu est juste indescriptible. C’est une torture quotidienne ». Déclaration de l’homme d’affaires et politicien congolais Seth Kikuni, dans une de ses publications sur Twitter.
Le candit malheureux à la présidentielle 2018 fait donc allusion à la lenteur que connaissent depuis des longs mois, les travaux de construction des sauts-de-mouton, lancés l’année dernière dans le cadre du programme d’urgence du président Tshisekedi, autrement dit « programme des 100 jours ». Cependant, il juge anormal que le président de la République continue à faire des grandes promesses en lieu et place de commencer par finir les petits projets qu’il a commencé.
« Au lieu de continuer à donner des grandes promesses, pouvons-nous finir des petits engagés ? », dit-il dans la publication. Et de poursuivre: « Combien de sacs de ciment et barres de fer pou en finir? Quelles sont les nouvelles dates ? L’inauguration est-elle obligatoire ? », enchaîne-t-il dans une série d’interrogations.
Signalons que depuis les habitants du district de Tshangu à l’est de Kinshasa, la capitale congolaise vivent un calvaire quotidien, depuis les travaux des sauts-de-mouton érigés dans cette partie de la ville sur le boulevard Lumumba. Ces structures ( 3 au total) censées résoudre l’épineux problème d’embouteillage (selon les initiateurs) ont une fois encore compliqué la vie de ces populations, faute de la fluidité routière, les habitants de Tshangu doivent franchir des longs kilomètres à pieds pour atteindre leurs lieux de travail tout comme pour rentrer chez eux. Et ce, matin, midi et soir.