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Beni : Acquittement des 8 militants de la LUCHA dans l’affaire les opposant à la justice militaire

Après plusieurs jours de procès, le verdict est enfin tombé. Les 8 militants de la LUCHA qui était détenus à l’auditorat militaire de Beni viennent tous de bénéficier d’un acquittement après un procès chargé. Arrêtés depuis le 19 décembre à Beni pour avoir revendiquer la paix et le départ de la Monusco à Beni, ces […]

Après plusieurs jours de procès, le verdict est enfin tombé. Les 8 militants de la LUCHA qui était détenus à l’auditorat militaire de Beni viennent tous de bénéficier d’un acquittement après un procès chargé.

Arrêtés depuis le 19 décembre à Beni pour avoir revendiquer la paix et le départ de la Monusco à Beni, ces jeunes militants viennent d’être acquittés par la justice militaire ce mercredi 20 janvier 2020 à la prison centrale de Beni, Kangwayi.

Ces derniers ont été acquitté pour insuffisance des preuves sur les charges portées contre eux, mais aussi l’insuffisance d’éléments matériels pour les infractions retenues contre eux, notamment l’infraction de sabotage et celle de violence à sentinelle.

Un acquittement qui rejoint le sentiment des plusieurs membres de la LUCHA dans la province du Nord-Kivu. Espoir Ngalukiye, l’un des membres de ce mouvement citoyen, ils ne vont pas baisser les bras et vont continuer à combattre les anitivaleurs pour combattre l’injustice, l’impunité et la violation des droits humains jusqu’à la paix reviendra sur toute l’étendue du territoire national.

Il estime que cet acquittement se justifie par le fait que la LUCHA ne commet jamais d’infractions dans toutes ses manifestations, non violante, conclu Espoir Ngalukiye.

Il sied de rappeler que lors de la dernière audience, le ministère public avait proposé dans son réquisitoire une peine de 10 ans pour chacun.

Un procès qui a suscité les réactions de différentes personnalités politiques et publiques au pays et en dehors du pays. Martin Fayulu et Seth Kikuni, tous deux candidats malheureux aux élections de 2018, avaient déjà appelé au relâchement sans condition de ces jeunes militants.
Le prix Nobel de la paix, quand à lui avait également avait estimé que condamner ces jeunes militants à 10 ans de prison pour simplement avoir revendiqué serait abandonner la politique de l’état de droit prôné par le chef de l’état.

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