Le Tribunal arbitral du sport (TAS) de la FIFA, a suspendu Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF), pour une durée des deux ans et contraint de payer une amande de 45.000 euros ( soit 50.000 francs suisses).
Il lui est reproché plusieurs griefs, à savoir: abus de pouvoir selon les articles 20 et 25 du code déontologique de la Fédération internationale de football association (FIFA), ainsi que le détournement des fonds.
« L’enquête sur le comportement de M.Ahmed au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF. L’organisation et le financement d’un pèlerinage à la Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipements sportifs Tactical Stérilet, et autres activités», font également partie de ce qui lui est reproché, a précisé la chambre de jugement de la commission d’éthique.
En outre, Ahmad Ahmad avait fait appel devant le TAS, de la décision de la commission d’éthique du 19 novembre dernier qui l’avait condamné à cinq ans de suspension de toute activité relative au football, nationale ou internationale, et l’avait condamné à 200.000 francs suisses (185000 euros) d’amande. La justice de la FIFA estimait qu’il avait manqué à son devoir de loyauté, en accordant des cadeaux et autres avantages, gérer des fonds de manière inappropriée et a abusé de la fonction de président de la CAF.
Signalons que ce verdict du tribunal arbitral de sport empêche définitivement à Ahmad Ahmad, de briguer un second mandat à la tête de la CAF et ouvre la voie à une élection du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe.