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RDC: Constant Omari en voie de quitter la Fecofa

Président de la fédération congolaise de football association (FECOFA) depuis 2003, Constant Omari annonce, après 18 ans de règne, qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, à l’élection de l’instance faîtière du football congolais prévue en décembre de l’année en cours. Cette annonce a été faite, lundi au cours d’une une interview accordée […]

Président de la fédération congolaise de football association (FECOFA) depuis 2003, Constant Omari annonce, après 18 ans de règne, qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, à l’élection de l’instance faîtière du football congolais prévue en décembre de l’année en cours.

Cette annonce a été faite, lundi au cours d’une une interview accordée à Talents d’Afrique, une émission télévisée de canal+. Alors que plusieurs le pointent du doigt, après l’élimination des Léopards à la prochaine coupe d’Afrique des nations (Can), le numéro 1 du football congolais déclare qu’il est temps pour lui de céder la place aux autres, après tant d’efforts fournis au sein de la fédération

«Je ne serai pas candidat pour la simple raison, je pense que, j’ai fourni beaucoup d’efforts au niveau de la FIFA, de la CAF, de la Fédération aussi. Il faut laisser aux autres qui en ont les ambitions de pouvoir continuer, là où nous nous serons arrêtés, pour voir si on peut aller mieux. Je pense qu’il ne faut pas défoncer une porte déjà ouverte», a-t-il déclaré.

Selon Constant Omari, le manque d’une politique sportive de la part des autorités politico-administratives du régime passé et de la gouvernance actuelle est l’une des raisons qui le pousse à bout.

«La fédération n’a pas les moyens pour construire et réhabiliter des stades aujourd’hui, mais quand je dois passer de temps avec la nouvelle gouvernance, sensibiliser les gens pour dire qu’il n’y a plus d’infrastructures. Il n’y a pas de politique sportive nationale. C’est ça la réalité. qu’il n’y ait pas de faux fuyants. Je n’ai pas la langue dans ma poche. C’est ça la vérité», a-t-il souligné.

«Mon seul regret, c’est que si on ne change pas aujourd’hui, ce que je suis en train de décrier, ceux qui viendront, quelles que soient les qualités qu’ils pourront avoir, vont peut-être plus sombrer », a-t-il conclu.

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