Tout le monde attendait la sortie du gouvernement le week-end, comme d’autres médias l’avaient annoncé, la seule raison qui tire les choses en longueur, serait la représentativité des femmes sur les listes transmises par les formations politiques, en vue de la constitution du nouveau gouvernement.
Plus d’un mois, après la nomination de Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge au poste de Premier ministre, le pays n’a toujours pas de gouvernement de plein exercice. À la recherche des postes ministériels, des acteurs de l’Union sacrée de la nation à la représentativité des femmes, en passant par le critère de solidarité pour que certaines couches sociales, les personnes vivant avec handicap et les jeunes soient représentés au sein du nouveau gouvernement, sont autant de paramètres à gérer pour balisé le terrain à la sortie sans doute imminente du nouvel exécutif national.
En outre, la formation du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation est une équation, en ce qu’il faudra filtrer et tirer d’une large coalition de plus de 391 Députés nationaux, un gouvernement réduit de moins de 50 membres.
Ceci exige aux partis et regroupements politiques de comprendre que, tout le monde ne peut pas faire partie de l’équipe gouvernementale. L’objectif est d’avoir un gouvernement réduit mais efficace dans un contexte de crise économique que traverse la RDC.