Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine (UA) a reçu, ce lundi 3 mai la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Mariam Al Mansoura Elsadig Almahdi.
Les échanges entre les deux personnalités ont échangé autour du dossier du Grand barrage de la renaissance construit, par l’Éthiopie sur le fleuve Nil, qui est au cœur du conflit entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan.
Les trois pays qui s’étaient réunis à Kinshasa, au début du mois d’avril dernier, lors des négociations tripartites sous les bons offices de Tshisekedi souhaitent une solution concertée, sous la médiation de l’Union africaine.
Un occasion pour le président congolais, d’informer son interlocutrice, sur des consultations en cours de préparation, impliquant le Secrétaire général de l’Onu, ainsi que l’administration américaine sous l’impulsion de l’Union africaine. Et ce, dans le souci d’aboutir à un accord sur cette question.
De son côté, Mariam Al Mansoura Elsadig Almahdi a salué l’initiative, qu’elle considère, comme « une question africaine de rivière transfrontalière, régie par des lois et des règles internationales ». Elle s’est dite satisfaite de la rencontre avec le chef de l’Etat congolais, à qui elle a fait part de la démarche de son pays.
Par cette occasion, elle annoncé que le président en exercice de l’UA est attendu à Khartoum, au Soudan, dans le cadre d’une tournée à effectuer incessamment dans les trois pays concernés par ce conflit.
Signalons que le barrage de renaissance sur le Nil bleu, au nord-ouest de l’Ethiopie, près de la frontière avec le Soudan est au cœur d’un conflit, dont les négociations datent de près de 10 ans.