À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce lundi 03 mai 2021, sous le thème : « l’information comme bien public », la coordination estudiantine de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), a organisé une conférence à l’espace professeur Malembe.
Cette activité a connu la participation de deux intervenants, on note la présence, du professeur Rigobert Munkeni Lapess et le professeur Luzolo Bambi.
Prenant, la parole le professeur Rogobert Munkeni estime que le journaliste va à l’encontre des règles à cause de sa condition.

« Par rapport au thème nous devons nous poser la question, quelle est l’information que fait le journaliste ? À cette question on peut répondre que très souvent les informations ne sont pas bien traitées à cause des mauvaises conditions de vie des journalistes. Avec le phénomène coupage quand un journaliste dans le traitement de l’information oubli qu’il existe des règles, l’éthique et déontologie qui interdit à son article 7 au journaliste de ne accepter aucun présent mais compte tenu de la vie difficile que le journaliste traverse, va à l’encontre et il ne le respect pas », a indiqué le Recteur de l’IFASIC.

À en croire, le professeur Munkeni, très peu des professionnels des médias connaissent leurs droits, l’éthique et déontologie , ce qui justifie le non respect du code déontologique élaboré en 2005 au centre Nganda.
Selon cet enseignant, une information peut être considérée comme un bien public si elle est traitée de manière irréprochable.
Et de poursuivre « souvent le journaliste congolais obéï à des pesanteurs politiques et économiques qui est à la base du non respect des règles d’éthique et déontologique ». Renchérit-il.

Cette journée de la presse a mis en évidence trois impératifs : des mesures pour assurer la viabilité économique des médias, des mécanismes pour assurer la transparence des sociétés et le renforcement des capacités en matière d’éducation. Ce, pour permettre au public de reconnaître, de valoriser, de défendre et d’exiger au journaliste en tant qu’élément essentiel de l’information comme bien public.