Une dizaine des membres d’équipage et autres agents du bateau MB Lubero, de la Société commerciale de transport et de port (SCTP ex-ONATRA) sont toujours bloqués à Kisangani depuis près d’une année. Ils disent être abandonnés par leur employeur, en dépit de leurs multiples cris de détresse.
« Nous avions emmené du ciment de CILU, 2 500 tonnes. Après le déchargement des sacs de ciment, sur le chemin de retour, nous avions connu un accident sur le fleuve à 12 Km de Kisangani et le bateau avait sombré. Après l’avoir retiré de l’eau, on nous avait ramené à la hauteur de SEP/Congo. Depuis lors, ils ne s’occupent plus de nous. C’est pourquoi nous implorons le chef de l’Etat. Ce bateau n’est pas privé, c’est un bateau de l’Etat », a témoigné dimanche 9 mai, l’un d’eux qui a requis l’anonymat, au micro de la radio Okapi.
« Nos chefs (de l’ONATRA) sont en train de nous faire souffrir, nous ne mangeons pas. Nous avons déjà totalisé 304 jours sans qu’on nous envoie la ration alimentaire. Notre souci est qu’on retourne à Kinshasa pour retrouver nos familles abandonnées. Elles souffrent là-bas et nous subissons le même sort ici. Nos chefs avaient promis de nous envoyer le bateau Kokolo au mois de mars, mais depuis lors, il n’est jamais venu. Nous ne comprenons plus rien. Quel est finalement notre sort ? Nous sommes abandonnés à Kisangani et nous sommes devenus des mendiants, nous vendons de l’eau en sachet et des jus pour survivre », a-t-il affirmé à la même source.
Ces agents, sollicitent l’implication du chef de l’Etat, Félix Antoine tshisekedi Tshilombo ainsi que du ministre des Transports, afin de rejoindre leurs familles respectives à Kinshasa, leur poste d’attache.
RDC : Des agents de l’ex-ONATRA Kinshasa bloqués à Kisangani
Une dizaine des membres d’équipage et autres agents du bateau MB Lubero, de la Société commerciale de transport et de port (SCTP ex-ONATRA) sont toujours bloqués à Kisangani depuis près d’une année. Ils disent être abandonnés par leur employeur, en dépit de leurs multiples cris de détresse. « Nous avions emmené du ciment de CILU, […]