La mort à Versailles, en France, de l’ancien archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, 81 ans, a suscité de l’émoi chez les congolais et général et les populations de Kinshasa, en particulier.
Au micro des Kinshasatimes.net, dans la commune de la Gombe, bon nombre des kinois ont salué la mémoire d’un homme de Dieu très serviable.
Désemparé par cette triste nouvelle, Guy-Richard Muvu, habitants de Kinshasa, d’une cinquantaine révolue, se souvient d’un homme qui a longtemps œuvré dans le sacerdoce, la politique et l’éducation.
« J’étais très inquiet depuis l’annonce de son évacuation à l’étranger, pour des soins appropriés. Quand j’ai appris la nouvelle de sa mort, j’étais désemparé. C’était un homme de Dieu à plusieurs casquettes, œuvrant dans la politique et aussi à l’éducation. J’étais plus marqué par ses discours. Un homme vraiment ancré dans la parole de Dieu», a-t-il témoigné.
De son côté, Emmanuel Ngal Tshabo, cinquantaine révolue, père au foyer, regrette la disparition d’un haut responsable de l’Église.
« C’est un Haut placé de l’Église,
qui a rendu beaucoup des services aux institutions du pays, il est intervenu dans beaucoup des questions politiques de notre pays. Nous regrettons la disparition d’un homme Haut placé ».
Il convient de souligner que l’illustre disparu a joué un rôle important dans l’avènement de la démocratie en RDC. En 1991, il devient président du Bureau de la Conférence nationale souveraine (CNS), puis, de 1992 à 1996, il a assumé les fonctions du président du Haut Conseil de la République, érigé en Parlement de transition en 1994.
Elianne Kalonji et Keviana Mayombo ( Stagiaires IFASIC)