C’est mardi 17 août, le Premier ministre Sama Lukonde et la ministre de l’Environnement et Développement Durable Eve Bazayiba ont fait le point sur la situation de la pollution de la rivière Kasaï.
Préoccupe par cette situation, le chef du gouvernement a diligenté des missions de solidarité avec les populations riveraines des provinces impactés par cette pollution.
« Ce qu’il faut retenir, c’est d’abord que le Gouvernement est très préoccupé par cette question depuis que nous avons reçu des informations, il y a deux semaines. Et pendant ce temps, les actions sont faites sur le terrain. Il y a des échantillons, par deux fois, qui ont été prélevés. Des analyses ont été faites. Nous avons de premiers éléments qui montrent clairement qu’il s’agit des substances qui ont contaminé les eaux et qui absorbent l’oxygène dans l’eau. C’est pourquoi, il y a la mort de tout ce qu’il y a. Il n’y a pas de vie dans l’eau. C’est pourquoi, il y a des poissons qui sont retrouvés morts. Il y a des cas des hippopotames qu’on a trouvés morts à Ilebo. Il y a aussi d’autres éléments. Nous voulons en avoir le cœur net. », a confié Eve Bazaïba au sortit de l’audience.
Elle a également rassuré qu’une forte délégation du gouvernement va arriver dans toutes ces contrées en mission de solidarité et humanitaire.
«(…) Nous avons vu des éléments satellitaires qui montrent tous les corridors de la rivière Tshikapa, de la rivière Kasaï pour sortir vers le Kwilu et le Maï-Ndombe. On n’est plus dans le Kasaï seulement. Demain ou après-demain, on peut retrouver ces substances ici à Kinshasa, sur le fleuve Congo. C’est un danger permanent. Mais le Gouvernement va faire un effort pour donner l’alternative à certaines questions. ». A t-elle parachever
D’après les informations que détient le gouvernement, au moins 400 personnes connaissent des cas de diarrhée à la suite de la pollution des eaux ont été repertoriés.