Du haut de la tribune des Nations Unies, ce mardi 21 septembre, à l’occasion de la 76ème Assemblée générale de l’ONU, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’Union africaine a vertement condamné le djihadisme en Afrique. Il s’est opposé à l’activisme des groupes armés et des terroristes sur le continent africain.
Pour lui, le fléau de l’insécurité provoquée par les cohortes de terroristes, de groupes armés, de mercenaires et de criminels de tous bords met à mal la stabilité institutionnelle des jeunes démocraties africaines, et annihilent les efforts de nombreux dirigeants africains pour développer leurs pays.
« En effet, si la lutte contre DAESH a remporté au Moyen-Orient, plus précisément en Irak et en Syrie des victoires incontestables, en Afrique, par contre, l’AQMI et autres groupes affiliés à DAESH gagnent du terrain chaque jour davantage » a-t-il déploré.
Poursuivant, il a expliqué que le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Burkina-Faso subissent régulièrement les attaques meurtrières de DAESH et des djihadistes de Boko Haram.
La même situation sévit zu nord-est du Mozambique qui, depuis 2017, est victime des attaques armées récurrentes des salafistes djihadistes de Ansar al-Sunnah qui ont déjà causé au moins 2.600 morts.
Le congolais Tshisekedi a fustigé ce qu’il qualifie d’intégrisme islamiste, qui a atteint l’est de la République démocratique du Congo qui en paie un lourd tribut, dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema.
« Des djihadistes qui y opèrent sous le couvert du FDLR et du mouvement Alied Democratic Forces/Madima at Tauheed wal Muwahedeen, en abrégé ADF/MTM, tuent mes compatriotes et pillent massivement les produits miniers et agricoles de mon pays ».
Il a réaffirmé la position du continent africain, qui selon lui, refuse de servir de base-arrière au terrorisme international !
« Raison pour laquelle certains dirigeants africains comme ceux du G5 Sahel se sont organisés pour mutualiser leurs forces contre cet ennemi commun » a-t-il soutenu.
Dans le meme ordre, Félix Tshisekedi a demontré la volonté et la détermination « farouche » du peuple congolais et de ses dirigeants, de participer activement à l’éradication du terrorisme qui détruit non seulement les nations et compromet l’avenir de la démocratie dans le monde, mais aussi étend de plus en plus ses tentacules en Afrique.
D’où l’adhésion de la RDC à la Coalition mondiale contre le terrorisme comme quatre-vingtième membre.