Grève des enseignants :La coordination des écoles conventionnées exige l’identification des syndicats

Consécutivement à la grève des enseignants observée notamment dans les écoles conventionnées catholiques, Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), s’est entretenu ce lundi 11 octobre avec plusieurs structures syndicales de l’EPST. Au sortir de cette rencontre, le président de la coordination nationale des écoles conventionnées catholiques a invité les enseignants à […]

Consécutivement à la grève des enseignants observée notamment dans les écoles conventionnées catholiques, Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), s’est entretenu ce lundi 11 octobre avec plusieurs structures syndicales de l’EPST.

Au sortir de cette rencontre, le président de la coordination nationale des écoles conventionnées catholiques a invité les enseignants à reprendre les activités scolaires, en attendant les conclusions des travaux entre le ban syndical et le gouvernement.

« Nous devrions connaître les syndicats qui gèrent nos enseignants. Que le ministre nous donne la liste de tous les syndicats. La grève se passe au lieu du travail, ça doit se passer selon la loi. Depuis vendredi le ministre a déjà lancé la reprise des négociations entre le ban syndical et le gouvernement, mais au cas où il n’y a pas entente, alors ils peuvent lancer un mot d’ordre », a déclaré Révérend Guy Kabangu, président national des coordinations des écoles conventionnées.

Le ministre a reconnu le droit des grévistes, cependant, il a rappelé aux syndicalistes que cette grève est « illégale et sauvage » car elle intervient pendant que le banc syndical et le gouvernement négocient.

« Quant aux enseignants dont les revendications sont fondées nous leur demandons d’être dans les salles des classes, d’encadrer les élèves. Mais un partenaire ne peut pas abandonner les négociations pour aller en grève. Je sais que les enseignants sont devenus méfiants parce qu’il y a eu beaucoup d’engagements qui n’ont pas été tenus », a-t-il dit.

Rappelons que la situation de grève est observée depuis la rentrée scolaire du 4 octobre courant. Quelques écoles publiques, catholiques et d’autres l’obsevent.

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