l’Archidiocèse de Bukavu a connu une année 2021 très agitée. Entre mars et octobre, au moins dix paroisses, écoles et couvents des prêtres ont été la cible des bandits armés.
C’est ce qu’indique dans un message d’éveil de conscience, l’archevêque de Bukavu, Monseigneur François-Xavier Maroy Rusengo, adressé à tous les fidèles chrétiens et aux personnes de bonne volonté de son archidiocèse.
Dans ce document que votre média a exploité, le prélat de Bukavu attribue ces actes aux conditions de vie des militaires, des policiers, à l’absence de l’autorité de l’Etat et au désœuvrement des jeunes, au chômage, une situation qui, selon lui pousserait certains à se rabattre nuitamment sur les institutions de l’Église catholique.
« Tenez, les faits néfastes suivants ont été enregistrés contre nous cette année : le 07/03/2021; à la paroisse de Karhale, le 12/05 à la paroisse de Ciherano, le 13/05 à la paroisse de Burhiba, le 17/05 à la paroisse de Cahi, le 18/08 à Nyamugo (Maison du Salut), le 21/09 à la paroisse de Kadutu, le 30/09 chez les sœurs filles de Résurrection de Kanyamulande, le 03/10 à la paroisse de Mugogo, le 04/10 encore à la maison du Salut, le 06/10 à la paroisse de Ciriri« , révèle le communiqué.
Poursuivant, le chef spirituel de l’Église de Bukavu a mis en évidence différentes conséquences qui découleraient de ces attaques, notamment, le traumatisme, les blessures liées à l’agression physique, psychologique, et bien d’autres.
Monseigneur François-Xavier Maroy appelle les fidèles chrétiens à persévérer dans la prière et de crier à Jésus-Christ, lui qui venge les faibles et protège les pauvres.