Néhémie Mwilanya, ancien Directeur de cabinet du président Kabila, s’oppose à l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour ce Député membre du Front commun pour le Congo (FCC), la désignation sans consensus du successeur de Corneille Nangaa, installe une crise politique en RDC. Ce qui brise la confiance entre les différentes parties prenantes au processus électoral. « Par ce choix de forcing, le bureau de l’Assemblée nationale vient d’ajouter une crise à celle sécuritaire à l’Est du pays.
» Le forcing de l’équipe Kadima à la tête de la CENI, c’est un coup de massue à la confiance entre parties prenantes à un processus électoral déjà délicat. En plus d’une crise sécuritaire dans l’Est, c’est désormais la crise politique qui s’installe à Kinshasa. Pour quelles perspectives ? » s’est-il interrogé sur son compte Twitter.
La famille politique de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, a condamné avec la dernière énergie le
comportement antidémocratique, arbitraire, qui selon elle, représente une dictature pure et simple du bureau de l’Assemblée nationale au service d’une seule et unique famille politique.
Dans un communiqué le 15 octobre dernier, le FCC a déclaré que la prise de position du speaker de la chambre Basse du Parlement, a brisé tous les efforts et sacrifices devant concourir à l’instauration d’un véritable Etat de droit et la cohésion nationale.