Toujours pas de reprise des cours dans des écoles publiques à Lubumbashi, en province du Haut-Katanga. Dans ces écoles, les enseignants qui réclament l’amélioration de leurs conditions de travail n’ont pas répondu à l’appel de lever de grève ce lundi 1er novembre, lancé par l’intersyndicale.
Cette situation est très remarquable dans des écoles de l’église catholique et du secteur public, notamment l’Institut Saint Boniface Kitumaini, à Kiwele, Tuendeleye ou encore au collège Imara, où les salles de classe étaient encore vides. C’est presque le même décor depuis la reprise de l’année scolaire, le 4 octobre dernier
« Aucun enseignants n’était là ce matin. On n’a vu personne dans la salle de classe. Nous avons jugé de rentrer à la maison », a déclaré un élève du Collège Imara.
De leur côté, les enseignants disent poursuivre leur mouvement de grève enclenchée depuis le 04 octobre, faute d’un « compromis ».
Un appel à la reprise des cours ce lundi, avait été lancé vendredi 29 Octobre par Godefroid Matondo, porte-parole de l’Intersyndicale des enseignants, quelques jours après la reprise des pourparlers de la commission paritaire, le banc syndical des enseignants et le gouvernement de la république, afin de résoudre la crise qui frappe ce secteur.
La Synergie des syndicats des enseignants du Congo, qui prend elle aussi part à ses discussions, parlait déjà d’impasse au sein des délégués syndicales, dans ces négociations qui s’y déroulait au Kongo Central, parce que « le gouvernement fait suspendre cette grève par ceux qui ne l’ont pas décrétée ».
Jean Bosco Puna, secrétaire général de cette structure avait conseillé aux autorités du pays d’accélérer les travaux, afin de lever des options fondamentales en rapport avec les revendications des enseignants, renseigne la radio Okapi, la radio onusienne, émettant en RDC.
Adrien AMBANENGO
