La République démocratiques du Congo (RDC) et l’Indonésie, qui seront rejoints par le Brésil, réfléchissent sur une vision commune et un langage commun pour revendiquer des prix conséquents pour leur carbone, séquestré par les différents services de leurs écosystèmes notamment, forestiers.
C’est l’essentiel des échanges, mercredi 03 novembre, à Glasgow, entre la Vice-Première ministre congolaise en charge de l’Environnement et développement durable, Ève Bazaiba et le ministre de l’Environnement et des forêts de l’Indonésie, Siti Nurbaya, rapporte la cellule de communication de la partie congolaise.
Les discussions entre Eve BAZAIBA Masudi et Siti Nurbaya ont porté sur la mise en place d’un partenariat des pays forestiers, pour un marché de carbone répondant aux valeurs de prix, au prorata de leurs ressources.
La RDC autant que l’Indonésie, ainsi que le Brésil détiennent d’importants massifs forestiers au monde, qui jouent un rôle moteur dans la régulation climatique.
Ses services doivent être compensés à juste titre. Le prix concurrentiel sur le marché carbone actuel risque de compromettre les vraies valeurs de service de séquestration de carbone de ces pays.
Eve Bazaïba avec ses pairs de l’Indonésie et du Brésil mettent en place le task force pour la valorisation de leurs carbones.