Les dirigeants du monde sont toujours en pourparlers, en marge de la Conférence des parties 26 (COP26), en vue de décider sur les accords devant aboutir à la gestion du changement climatique et la fin des émissions du gaz à effet de serre.
La réunion organisée cette année par le Royaume Uni travaille autour de cinq campagnes pour la COP26, notamment, l’adaptation et la résilience ; la nature ; la transition énergétique ; le transport routier, ainsi que les finances.
En ce qui concerne la nature, les pays participants, ont décidé d’apporter un appui financier aux pays qui hébergent non seulement des grandes forêts, mais peuvent aussi, lutter contre le réchauffement climatique dans le monde.
Il s’agit notamment de huit pays qui selon le Premier ministre anglais, couvrent 85% des forêts du monde. Prami eux, il y a lieu de citer le Canada, le Brésil, la Russie, la Chine, l’Indonésie, la République démocratique du Congo, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Parmi les accords signés pour lutter contre la préservation des forêts dans le monde, un fonds de près de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard de livres sterling) a été créé pour protéger la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, dans le bassin du Congo.
Relativement à la transition énergétique, c’est l’Afrique du Sud qui a gagné le jackpot. 8,5 milliards de dollars pour financer la transition énergétique en Afrique du Sud, très dépendante du charbon.
Plusieurs pays ont annoncé mardi à la COP26, une initiative pour mobiliser près de 19,2 milliards de dollars de fonds publics et privés.
Une inquiétude reste encore, celle de l’atteinte des objectifs fixés quant aux fonds alloués pour la préservation de la nature. À Glasgow, il a été relevé que la déforestation a augmenté depuis qu’une promesse similaire a été faite en 2014, lors du sommet sur l’accord de Paris.
Il y a aussi des questions majeures sur la façon dont un engagement financier majeur pourrait être efficacement contrôlé.