Petite altercation entre policiers et quelques manifestants sur le boulevard Sendwe, non loin de l’entrée stade Tata Raphaël, des manifestants qui voulaient créer du désordre
Quelques heures après l'entrée officielle des rebelles du M23 dans la ville de Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu ce 15 février 2025, le gouvernement de la République Démocratique du Congo réagit fermement tout en rassurant qu'il suit de près la situation.
Dans une démarche inédite de réconciliation nationale, Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a souligné l'importance vitale du dialogue et de l'unité pour résoudre les crises qui secouent l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC). À l'issue d'une rencontre à Goma avec des représentants du mouvement politico-militaire M23, Mgr Nshole a insisté sur le fait que "des solutions peuvent être trouvées si les Congolais acceptent de se mettre autour d'une même table."
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a pris une décision spectaculaire en interdisant tout survol de son territoire par des aéronefs immatriculés au Rwanda ou basés dans ce pays. Cette mesure, annoncée par des sources officielles la soirée du mardi 11 février 2025 se veut une riposte face à ce que Kinshasa qualifie de "guerre d'agression" de la part du Rwanda.
Dans une démonstration de soutien aux forces armées déployées dans le Nord-Kivu, Guy Kabongo Mwadiamvita, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a effectué une visite au Quartier Général avancé du Front Nord et à la position des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de Kitsumbiro, dans le territoire de Lubero. Accompagné du Lieutenant-Général Ychaligonza Nduru Jacques, Chef d'État-Major Adjoint chargé des Opérations et Renseignements, ainsi que de plusieurs députés nationaux du Nord-Kivu, cette visite a eu lieu ce mardi 11 février 2025.
La nuit du lundi à ce mardi 11 février 2025 a plongé la communauté de Kiziba 2 en territoire de Nyiragongo dans une profonde tristesse, le chef de village, Kimanuka Musekura Prosper, et trois de ses enfants ont été assassinés, laissant la population locale sous le choc.