Dans l’objectif de s’assurer du contrôle des finances publiques en République démocratique du Congo (RDC), il a annoncé la mise en place opérationnelle, dans les prochains jours, les différents organes et structures de la Cour des comptes.
« (…) J’entends rendre opérationnel dans les tous prochains jours, les différents organes et structures de la Cour des comptes, la plus haute instance de contrôle des finances publiques, afin qu’elle joue pleinement son rôle de patrouilleur financier en chef, avec l’appui de l’Inspection générale des Finances », a-t-il dit au cours de son discours sur l’état de la nation.
Il a émis le vœu de voir ces mêmes performances à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption, de la la cellule nationale de renseignements financiers, ainsi que d’autres services supérieurs de contrôle » entant que dispositif de la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment des capitaux, la fraude et même le financement du terrorisme ».
Par ailleurs il a reconnu que, la mobilisation des investissements dont la RDC a besoin pour créer des richesses et se développer nécessite un bon climat d’affaires.
» Ceci implique qu’en permanence nous soyons non seulement attentifs aux doléances des opérateurs économiques mais aussi et surtout que nous imaginons des mécanismes pouvant permettre d’améliorer les conditions d’exercice des affaires et en assurer les suivis ».
L’autre annonce par lui, c’est la mise sur pied d’un outil, qui selon lui, va lui permettre et chacun des membres du gouvernement concernés, de suivre avec attention le rythme de mise en œuvre des réformes et assignations relatives au climat des affaires.