» Vous êtes mon propre sang », un propos tenu par le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi à Mbuji-Mayi durant sa récente visite, suscite des réactions de partout. Pour plusieurs, c’est un propos tribal. Le porte-parole du gouvernement et ministre de Communication et médias, Patrick Muyaya parle d’un faux débat.
Au cours de son discours devant la population de cette province, Le chef de l’Etat, a indiqué que les habitants de Mbuji-Mayi, « sont son propre sang ». Un discours qui a affolé la toile que plusieurs n’acceptent pas et traitent de propos tribal, tenant compte de l’origine de Félix Tshisekedi, qui est un fils de cette province.
Le dimanche 27 décembre, Patrick Muyaya, a donné des éclaircissements sur ces propos, soulignant qu’il est nécessaire de situer l’allocution du chef de l’Etat dans un contexte précis.
« Le président de la République s’est retrouvé dans un cadre, je dirai familial même si sa famille reste la République démocratique du Congo comme pour nous tous d’ailleurs… Le président de la République même si sa province, c’est la RDC, mais c’est delà qu’il tire ses origines, ses racines…Il faut situer ces propos dans son contexte », a-t-il répondu à la question d’un journaliste lors d’un briefing animé conjointement avec legouverneur du Nord-Kivu, Constant Ndima, à Kinshasa.
Pour lui, les incitations à une polémique futile résultent des intellectuels, qui propagent de la toxicomanie.
» Donc,
vous voyez qu’aujourd’hui
nous devons commencer à
bannir ce démon de
tribalisme parce que fort
malheureusement, ceux qui
l’utilisent, ce ne sont pas les
populations de Kasumbalesa
ou de Budjala ou de Bongandanga. Ce sont les
intellectuels à Kinshasa qui
sont les premiers propagateurs du tribalisme », a-t-il déploré.
Le porte-parole du gouvernement, pense également que ces propagateurs veulent exacerber une
question sensible simplement pour nuire alors que l’intention du
président de la République
était celle d’amender, de porter
le poids de toute la province.