Marcellin Bilomba, l’un des Conseillers du président congolais Félix Antoine Tshisekedi, n’a pas fait cadeau au député et ancien gouverneur du Kasaï Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji.
Dans une interview à un média congolais, l’homme de 50 notes techniques, a proféré des injures au président de Sanga Balende, dont il a douté et dénié le titre d’honorable, avant de le qualifier de menteur et de juriste assimilé dans la même interview.
Face au manque de considération du proche du président de la République à cet élu, Jean-Marc Kabund, premier Vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’Udps (le parti au pouvoir), n’est pas resté indifférent.
Défendant Ngoyi Kasanji, il a au nom de son parti présenté des excuses à l’élu victime, avant d’inviter la justice à invité la justice à se saisir du dossier, afin que des responsabilités soient établies, a-t-il écrit ce mercredi 5 janvier, via son compte Twitter.
« L’honorable Ngokas qui n’a fait que son travail de contrôleur de l’action de l’exécutif mérite mieux que des insultes. Au nom de l’Udps et au mien propre, je tiens à lui présenter des excuses et prie la justice de se saisir de la dénonciation pour établir des responsabilités ».
Que s’est-il exactement passé dans cette affaire ? Selon la petite histoire, comme signalé ci-haut, tout est parti de la dénonciation par Ngoyi Kasanji, de surfacturation des fonds alloués à la construction de 4 complexes scolaires en ville de Mbuji-Mayi, à hauteur de 14 millions de dollars, soit 3.500.000 de dollars.
Mécontent de la vigilance de Ngokas, Marcellin Bilomba qui supervise ces travaux a estimé que Kasanji n’a aucune leçon à lui donner, après 12 ans passés à la tête de la province du Kasaï Oriental.
» Ngoyi Kasanji a détruit cette province. Pendant 12 ans, il a détruit la MIBA. Il n’a aucune leçon à donner. C’est un juriste assimilé, il n’a qu’à apprendre et observer. S’il est vraiment intelligent, il devait se rapprocher des maîtres de l’ouvrage, pour obtenir les termes de référence, le cahier de charge et demander les corbeaux des prix et quantités et les faire contrôler aux architectes et ingénieurs pour montrer que vous avez surfacturé », a-t-il soutenu.