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Marche pro Ngoy Mulunda: Le député Pablo Ngwej déplore « l’usage effroyable de la force » employé par la police pour réprimer la marche

Depuis tôt ce matin, des milliers de manifestants se sont rassemblés au stade de Basketball Square Forrest, pour une marche pacifique afin  d’exiger la libération sans condition du Pasteur Ngoy Mulunda, incarcéré à la Prison centrale de Kasapa. La marche a été réprimée par la Police nationale congolaise (PNC), qui selon elle, n’a été autorisée […]

Depuis tôt ce matin, des milliers de manifestants se sont rassemblés au stade de Basketball Square Forrest, pour une marche pacifique afin  d’exiger la libération sans condition du Pasteur Ngoy Mulunda, incarcéré à la Prison centrale de Kasapa.

La marche a été réprimée par la Police nationale congolaise (PNC), qui selon elle, n’a été autorisée par l’autorité municipale. 

Le député provincial Pablo Ngwej, l’un des organisateurs de ladite manifestation, a condamné « cet usage effroyable et disproportionné de la force employé par les éléments de la Police, y compris les gaz lacrymogènes, pour disperser la marche pacifique organisée par l’Association pour le bien être des Congolais (AFBC) de Nene Nkulu, à laquelle ont pris part les députés nationaux, provinciaux et ministres honoraires, et pourtant autorisée par le maire de la ville de Lubumbashi, Ghislain Robert Buluma Lubaba, mais arrêtée sur instruction du gouverneur Jacques Kyabula ».

Et de poursuivre « cela porte atteinte à la justice et surtout à la liberté d’expression dans un pays qui se dit « État de droit. Nous déplorons donc de ce fait l’usage abusif et disproportionné des moyens utilisés par la police, face aux manifestants pacifiques. Allant jusqu’à l’usage des balles réelles, des baïonnettes, des seringues contenant de la substance nuisible encore identifiée ».

Cette répression a cédé la place à plusieurs blessés et arrestations. Pablo Ngwej a dressé le bilan de 14 blessés graves parmi les manifestants, 41 blessés légers, 10 personnes identifiées, arrêtées par la police et les services de renseignement, parmis eux ont compté 3 journalistes. 

« Des coups et blessures ont été portés sur des personnalités, à savoir les députés nationaux, provinciaux et ministres honoraires et ceux à présence du Ministre provincial de l’intérieur et du colonel P3, chargé des opérations à la police », dont il exige enquête et réparation, a-t-il dit   

Adrien Ambanengo

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