L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a cogité sur la gestion de la République démocratique du Congo, 3 ans après la prise de fonction du cinquième Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi.
En souvenance de la date du 24 janvier, laquelle marque la première passation de pouvoir pacifique entre deux chefs d’Etat congolais, à savoir Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, l’ACAJ indique que malgré les efforts louables entrepris dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population, Il demeure néanmoins, l’absence d’une méthodologie de gouvernance claire qui rend moins visibles et lisibles les priorités du Gouvernement.
Dans un communiqué mardi 25 janvier, cette association des droits de l’homme estime que cette problématique d’absence d’une méthodologie claire, se reposerait sur l’inexistence d’un programme cohérent et pertinent du gouvernement.
« C’est à juste titre que nombreux de congolais ne cessent de s’interroger aujourd’hui sur l’existence ou non d’un programme cohérent et pertinent notamment pour les infrastructures de base ; la desserte en eau potable et en énergie électrique ; l’accès aux soins de santé, la circulation sécurisée des personnes et des biens, l’accès à la justice de moins nantis, et la salubrité publique surtout dans la ville de Kinshasa », lit-on dans cette correspondance.
Pour suppléer à ces maux, ACAJ invite l’exécutif national à des preuves d’efficacité en ce qui concerne la réalisation des chantiers présentées à l’Assemblée nationale.
En outre, elle demande au chef de l’exécutif, Jean-Michel Sama Lukonde, de remanier son Cabinet politique, tout en remplaçant également les mandataires publics qui ont fait preuve d’incompétence ou sont impliqués dans des cas avérés de corruption.