Ça va mal au Sénat, chambre Haute du Parlement congolais, où il y a passe d’armes médiatiques.
Tout est parti de la « Bahatocratie ». Le fait pour le président de cette institution de vouloir imposer une autorisation pour tout Sénateur qui aimerait rendre visite à un de ses collègues. Ce qui a fait monter au créneau certains des sages de cette chambre.
Augustin Matata Ponyo et Samy Badibanga, les deux anciens Premiers ministres ne veulent rien entendre de cette initiative de Modeste Bahati Lukwebo, chef du corps du Sénat. Ce dernier a alerté sur des prétendues conspirations par certains sénateurs qui, selon lui seraient dans une démarche de déstabiliser les institutions.
Pour Matata Ponyo, qui nie n’avoir jamais été participé à une réunion visant à déstabiliser les institutions, il est moins intéressant que l’on utilise les mensonges et la ruse pour justifier la mauvaise gouvernance et la dictature.
« Que les sénateurs incapables de prouver leur efficacité dans la gestion du Sénat cessent d’utiliser le mensonge et la ruse pour justifier leur mauvaise gouvernance et dictature », a-t-il déclaré via Twitter.
Et de conclure que « peuple n’est pas dupe ».
De son côté, Samy Badibanga, le progressiste a rappelé la « liberté fondamentale de réunion en démocratie ».
Par ailleurs, certains sénateurs membres de l’Union sacrée eux, réaffirment leur soutien à Tshisekedi.
Ça va se savoir.
Giscard Havril