Un consortium de la société civile, composé de la Nouvelle société civile du Congo, du Centre pour la gouvernance et le Forum pour la démocratie s’est dit inquiet du retard relatif au processus électoral en RDC, depuis la publication de la feuille de route de par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Dans un communiqué lundi 7 mars, à Kinshasa, ce groupe de la société civile, a indiqué que depuis la publication de cette feuille de route par le bureau pilote de la CENI, rien n’a été fait pour trouver solution aux contraintes qui retardent l’organisation des élections.
Selon la même source, à l’aube des élections 2023 au pays, la CENI devrait prendre des précautions nécessaires pour suppléer aux difficultés qui entravent la bonne tenue de ses élections selon le délai constitutionnel.
La CENI a publié depuis le 03 février sa feuille de route pour les prochaines élections.
Ce calendrier s’articule sur trois séquences principales. La première étape concerne les élections directes du président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux, des conseillers des communes, des secteurs et des chefferies d’ici 2023.
Cependant, la tenue de ces élections est tributaire à des contraintes soulevées par la centrale électorale, notamment celles liées aux finances, à la logistique, à la sécurité dans certaines provinces, à l’identification des électeurs et celle relative à la loi électorale elle-même.
Le coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo, Jonas Tshombela, appelle ainsi le chef de l’Etat à s’impliquer pour fédérer les parties et trouver un consensus sur ces différentes questions.